Un plan ambitieux face aux défis des compétences
Dans un contexte marqué par des mutations rapides des métiers et une transformation numérique accélérée, le Plan d’investissement dans les compétences (PIC) a été lancé pour moderniser l’accès à la formation professionnelle et répondre aux inégalités d’insertion. En cinq ans, ce programme a mobilisé des ressources sans précédent pour renforcer la montée en compétences des publics éloignés de l’emploi, tout en adaptant l’offre de formation aux besoins spécifiques de chaque territoire.
Des effets transformateurs, mais inégaux selon les territoires
L’évaluation présentée en juillet 2025 par la Dares a révélé un paradoxe : le PIC a été à la fois un moteur de progrès et un miroir grossissant des disparités géographiques. Tandis que certaines régions comme l’Île-de-France ou l’Auvergne-Rhône-Alpes ont optimisé les fonds pour développer des parcours de formation innovants, de nombreuses zones rurales ou à faible densité économique n’ont pas su capter entièrement ces opportunités. Ces déséquilibres accentuent les écarts préexistants entre bassins d’emploi, tant en matière d’infrastructures que de gouvernance locale.
Un impact contrasté sur la montée en compétences
Le PIC a permis une hausse de près de 20 % des formations qualifiantes dans les territoires les plus dynamiques, facilitant une insertion professionnelle renforcée pour plus de 15 000 jeunes éloignés de l’emploi. Cependant, dans les régions moins outillées, les retombées ont été moindres. Le manque de coordination entre les partenaires locaux – institutions, entreprises, organismes de formation – a freiné une assimilation homogène du plan, soulignant l’importance d’une gouvernance de proximité plus robuste.
Le rôle des dynamiques locales : entre levier et frein
Les résultats du PIC montrent que la réussite d’un programme national dépend fortement de sa déclinaison locale. Le plan a démontré que les initiatives régionales agissent comme des amplificateurs d’efficacité lorsqu’elles sont bien intégrées. Toutefois, le manque de flexibilité des dispositifs dans certaines zones, lié à l’absence de réseaux de formation solides, a limité leur portée. Cela renforce la nécessité d’un accompagnement différencié selon les territoires, particulièrement dans les zones en déclin industriel ou en déprise démographique.
Une refonte encore inachevée du système de formation
Contrairement aux précédentes politiques publiques, souvent compartimentées, le PIC s’est distingué par une approche intégrée et territorialisée. Pourtant, malgré cette ambition, les limites du système actuel – complexité des financements, opacité administrative, manque de lisibilité pour les bénéficiaires – freinent encore l’accès équitable à la formation. Le rapport de la Dares suggère ainsi un ajustement stratégique des politiques de formation pour les rendre plus réactives aux besoins du terrain.
Vers une meilleure territorialisation des compétences
Pour aller plus loin, l’évaluation propose plusieurs pistes d’action prioritaires. Il s’agit notamment de renforcer la coordination entre les différents échelons institutionnels, d’améliorer la collecte et l’utilisation de données locales, et d’encourager l’innovation pédagogique, notamment grâce aux outils numériques et à l’intelligence artificielle. Cela implique aussi de soutenir davantage les territoires en difficulté, avec des aides ciblées et des dispositifs adaptés à leurs réalités logistiques et économiques.
Educasium, acteur clé de l’innovation territoriale en formation
Dans ce contexte où les compétences deviennent un enjeu central de cohésion territoriale, Educasium Services se positionne comme un partenaire stratégique pour accompagner les régions dans leur transformation. Basée à Toulouse, notre entreprise est leader dans la formation en intelligence artificielle et propose des parcours personnalisés adaptés aux besoins spécifiques des bassins d’emploi. Nos solutions sur mesure permettent aux territoires, y compris les moins dotés, d’accéder aux technologies de pointe pour former efficacement leurs publics.
Ce qu’il faut retenir pour l’avenir des politiques de compétences
Le PIC a indéniablement impulsé une dynamique nouvelle dans l’écosystème français de la formation. Toutefois, pour bâtir un modèle durable et équitable, il devient indispensable de repenser les mécanismes de gouvernance, de financement, et surtout d’adaptation locale. La future stratégie post-2023 devra s’ancrer dans les réalités régionales, appuyée par des acteurs engagés, des données fiables, et une volonté forte de réduction des inégalités. Dans cette optique, des partenaires innovants comme Educasium sont essentiels pour faire émerger un modèle de formation plus inclusif, connecté et résilient.
Besoin d’accompagnement pour vos projets de montée en compétences ?
Vous êtes une collectivité, une entreprise, ou un organisme de formation soucieux d’optimiser vos dispositifs ? Contactez-nous dès aujourd’hui pour découvrir comment Educasium Services peut vous aider à développer vos projets de formation sur mesure. Ensemble, faisons de l’innovation une clé d’égalité des chances sur tous les territoires.
Ressources utiles :
- PIC : un levier de transformation, miroir des tensions territoriales
- DARES – Études et statistiques sur le travail et l’emploi
Tags : Plan investissement compétences, PIC 2018-2023, formation professionnelle, tensions territoriales, inégalités formation, Dares évaluation, transformation des compétences, intelligence artificielle, Educasium, insertion professionnelle